Philippe Mesmeur 5ème premier finistièrien
WHAT A FREACKIN’ WEEK END !!! (ARTICLE SO RAD)
S’il y a un mot pour décrire le weekend qui vient de se
passer ici au Dossen (Finistère Nord – Bretagne … il paraît que nous ne sommes
plus en France ici), si nous ne devions retenir qu’un mot donc, ce serait
IN-TEN-SE !!! (on insiste sur les trois points d’exclamation !!!)
Hier , un fort vent side offshore et un swell d’un mètre
décoraient le spot du Dossen, la Rivière pour être plus précis, voyait l’un des
plus gros aerial qu’il ai été donné de voir au windsurf français. Au wishbone,
évidemment, Thomas Traversa, le champion du monde vague 2014 et nous honorant
de sa présence. Le maitre.
D’autres coups d’éclats tout aussi intenses, avec notamment
le jeune Clément Créach (18 ans), local du spot et déchirant une longue lèvre
sur un floater que les « plus grands » pourraient envier.
Nathalie Cottard avec son engagement et sa capacité à
encaisser les coups les plus violents.
Marine Hunter, pour non seulement être la deuxième filles
des deux inscrites, et pour avoir fait plus que sa part de show durant deux
jours.
Le spot !!! Une vague décrite par tous comme
« absolument vicieuse ». Le lendemain, la Rivière fait toujours autant
de ravage mais les riders, à force d’aller câliner le banc de sable de très
très prés, trouvèrent le timing et l’engagement nécessaire pour rendre au spot
la pareille.
La pluie !!! En parlant d’intensité, il faut parler de
la pluie. Jamais de mémoire de breton, un événement ne fut avorté de sa
première journée à cause de la pluie. Mais là, ce n’était juste plus possible.
Aujourd’hui, et après quelques heures de sommeil plus ou
moins équivalente d’une personne à l’autre, la première partie de la journée
vit un vent side on shore et des paquets, relativement désordonnés, d’un mètre,
le tout en milieu de plage.
Quelques sauts mais un vent trop irrégulier pour pouvoir les
valider tout au long de la journée, le tableau avance jusqu’au 3ème
tour. Une fois bouclé, retour à la si vicieuse et pourtant tellement désirable
Rivière. Changement radical de décor, deux à trois mètre ultra velu et
projetant une lèvre épaisse, le vent side offshore à nouveau, quelques rares
averses, on aurait presque dit un Van Gogh.
Cette fois ci dans les jeunes locaux, c’est Nicolas Quemener
(15 ans) qui fait sensation avec d’excellents surfs, éliminant au passage le
pourtant prometteur Loick Lesauvage (il ne trouvera jamais le bon rythme pour
exploiter l’indomptable Rivière) et qui atteint les quarts de finale, se
faisant sortir de justesse par JB Caste et Fred Jezequel.
Chez les plus grands, Clément Bozec, plus réputé slalomeur
que waverideur, qui fini en demi finale puis 2ème de la petite
finale (6ème) accompagné dans sa croisade par Alex Grand Guillot (8ème),
Stéphane Lefevre (7ème).
Philippe Mesmeur, se contentant de faire acte de présence
sur sa demi finale après une prestation d’exception en quart, démonte son spot
et montre qu’il est patron parmi les locaux (4ème)
En finale, JB Caste (4ème) après une superbe demi
finale, prenant même le dessus sur Jules Denel, se fera faucher d’entrée de jeu
et passera tout son heat à nager après son matériel.
Fred Jezequel, spartiate à sa façon de la journée, prend
deux vague en finale, faisant honneur a ses nouveaux sponsors Quatro/Goya, et
complète le podium, hilare, comme d’hab’.
Le match était attendu en finale entre ces deux là. Jules
Denel VS Thomas Traversa !!!
Vague pour vague, sanction pour sanction, le Dossen ne
pardonne rien et offre l’arène rêvée entre ces deux mutant du waveriding à la
française. Jules frappe fort et prend les grosses, Thomas prend aussi les
grosses et frappe aussi très fort. Tellement fort qui s’envole une nouvelle
fois pour nous gratifier d’un autre énorme aerial, probablement encore plus fat
que celui de la veille qui défrayait pourtant les chroniques en quelques
seconde sur le nids d’information grouillante qu’est l’internet de nos jours.
Thomas l’emporte sur Jules au final, presque logiquement
mais quel spectacle ce fût !!! Merci.
Un énorme merci au Club Nautique de Cleder, à Éric Bruneteau
son directeur et notre directeur de course pour l’occasion, à Pierrot qui aura
tenu les drapeaux sans pouvoir se mettre à l’abri une seule fois, à tout les
bénévoles bien sûr, au Beach Breack bar et à Yann pour nous avoir accueillis,
et au Ty Jean Bar pour assurer les fins (tardives) de journée.